Les expositions de Nizam s'accompagnent d'une présentation de bijoux faits de bronze, beaux objets en soi comme les robes de grands couturiers. Les mannequins défilent montrant un exemplaire à la fois, attaché à un collier parfaitement circulaire qui fait pressentir la collection en même temps que son appartenance à une signification plus large.
La mise en scène reproduit les étapes de l'évolution créatrice la lumière. Les bijoux ne sont d'abord que des éclats de l'explosion première contemporains du plus grand bruit, morceaux encore informes de lumière solidifiée. Bientôt à l'intérieur de la matière elle-même de formes se dessinent dont une des premières est celle de la Pensée (elle sert de schème à plusieurs sculptures).
Puis, divers éclats sont rassemblés sur un même collier solairement situés autour de la tête et comme formant rayonnement et expansion. Le dernier mannequin apparaît enfin paré de tous les bijoux à la fois, levant les bras au ciel à la manière de l'Offrande.
Les bijoux ont inventé la Beauté, ultime étape de l'évolution créatrice, travail de la lumière du premier jour jusqu'au rayonnement actuel sur le monde. Femme solaire face au soleil contemplant sa propre oeuvre. La lumière ainsi fantasmée s'offre à devenir le prototype du sculpteur.
La collection de ces objets repond à l'unité d'une vision du monde traversé par le sens de l'infini de Nizam. La miniture es ça stratégie de l'immense son inateignable contraire.
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